Mois sans tabac 2023 : renforçons les actions

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Article rédigé par Olivier Crouzier 26 octobre 2023
Le 1er novembre débute le Mois sans tabac. L’occasion pour les professionnels de santé, et particulièrement de l'addictologie, de mettre en place de nouvelles actions en direction des personnes fumant du tabac.

Depuis 2016, l’opération Mois sans tabac se déroule au mois de novembre. Défi collectif national décliné localement, elle vise à accompagner tous les fumeurs dans leur démarche d’arrêt du tabac.

Ce dispositif séduit grâce à son approche collective, bienveillante et non culpabilisante qui a déjà fait ses preuves. En effet, faire le mois sans tabac pendant 30 jours, c’est 5 fois plus de chance de réussir à arrêter de fumer. La durée d’un mois est pensée de façon à ce que le délai où le manque physique de nicotine se fait sentir soit dépassé (ce manque persiste durant deux à trois semaines en moyenne).

Adhérent·e·s de la Fédération Addiction, nous comptons sur votre mobilisation ! Le Mois sans tabac est une opportunité d’aller vers les personnes fumant du tabac, de renforcer ou d’initier des actions, ou de vous lancer vous-même ce défi!

S'inscrire au Mois sans tabac

Le Mois sans tabac en Île-de-France

En Île-de-France, la Fédération Addiction peut vous appuyer plus particulièrement. Si vous avez des besoins d’appui et/ou d’informations, contactez Olivier Crouzier, chargé de projet : o.crouzier@federationaddiction.fr

Les dispositifs d'aide à l'arrêt, des alliés essentiels

Le sevrage autonome (c’est-à-dire sans aide) est souvent privilégié par les personnes fumant du tabac car il serait la démonstration d’une force de volonté fortement valorisée socialement. Pourtant, la motivation seule est parfois insuffisante face à une addiction  multidimensionnelle (physique, psychologique et comportementale). Il est donc conseillé d’orienter les personnes fumeuses vers des dispositifs d’aide à l’arrêt. Une prise en charge psychologique peut être envisagée avec, par exemple, le recours à une thérapie comportementale et cognitive. Concernant le manque physique, l’efficacité des substituts nicotiniques tels que les patchs est largement démontrée (en particulier lorsque le dosage nicotinique est adapté à chaque profil) en augmentant de 50 à 70% les probabilités d’arrêt durable.

Dans les cas où le recours à ces aides n’aurait pas été probant, le vapotage peut être recommandé. L’absence de combustion à l’origine de la majorité des cancers, maladies respiratoires et cardiovasculaires imputables au tabagisme, rend cet outil moins néfaste que le tabac fumé. Attention toutefois, l’usage de la vape avec la poursuite de la cigarette réduit très fortement son impact en termes de réduction des risques.

Consulter le site partenaire pour commander ou télécharger des outils (kits d'arrêt, flyers, affiches...)