L’IGAS conforte les missions des CSAPA et CAARUD
La Fédération Addiction ayant apporté des contributions au cours de la réalisation de la mission salue la sortie officielle du rapport sur l’évaluation du dispositif médico-social spécialisé dans la prise en charge des conduites addictives, qui valorise et conforte les missions mises en œuvre par le dispositif spécialisé. Le Dr. Gilles DUHAMEL et Catherine HESSE se sont attachés à investiguer sur l’adéquation entre les missions et les publics des dispositifs spécialisés (CSAPA et CAARUD), l’évaluation de leurs actions et leur financement.
Fortement mobilisée pendant l’élaboration de ce rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales, la Fédération Addiction salue ce rendu de mission, qui va dans le sens des contributions apportées pendant son élaboration.
En parallèle du travail mené auprès des experts et associations référentes du secteur, la Mission a rencontré 38 équipes et visité 29 établissements.
Parmi ses préconisations, la mission se positionne sur la nécessité de maintenir des CSAPA spécialisés et la pertinence d’une structuration de l’offre de soins autour du CSAPA comme centre ressource d’un territoire. Il vise également des évolutions à promouvoir et la possibilité de rénover le financement des dispositifs. Concernant l’évaluation, le rapport propose des éléments de méthode pour harmoniser l’évaluation interne, et propose de revoir les finalités de l’évaluation externe (prévue pour le renouvellement d’autorisation des établissements et non dans une logique de bonne gestion et de bon fonctionnement), son calendrier et son coût (prestataire extérieur).
Une attention particulière est portée à la mission prévention, préconisant qu’elle doit bénéficier d’une reconduction pérenne de financement. Plus spécifiquement sur la public jeune, la Mission recommande « de rendre obligatoire une mission de prévention collective auprès des jeunes pour les CSAPA assurant une « consultation jeunes consommateurs » et d’en permettre le financement par le sous-ONDAM réservé aux personne confrontées à des difficultés spécifiques. »
En conclusion, l’IGAS juge que « l’organisation et le fonctionnement de ces établissements répondent aux besoins des publics très spécifiques qui s’adressent à eux ». Ce dispositif spécifique ne doit donc pas être remis en cause mais doit cependant faire l’objet d’une évaluation « plus rigoureuse ».
Télécharger le rapport de l'IGAS